Il y a des jours comme ça....
Nous avons tous vécu des journées où quoi qu'on fasse, il ne pouvait rien passer entre nos mains sans que ça finisse par terre. L'impression d'avoir deux mains gauches, deux pieds gauches, on l'a tous eu à un moment où à un autre... Pour ma part, on dirait que c'est tous les lundis..
Lundi dernier, souvenez vous, c'était le déluge (sur paris en attendant). Comme j'avais raté Noé et son arche, j'étais passablement trempée le temps d'arriver au métro (les "imperméables" de chez H&M sont uniquement imperméables au niveau de la capuche, ça devait couter trop cher de faire tout le manteau). Je sors du métro trempée comme une soupe donc, et en descendant les escaliers (mouillés) avec mes chaussures (mouillées) et des semelles lisses, j'ai soudain vu mon pied droit arriver à toute vitesse près de mon front. Dans le même temps, je me suis aperçue que mes fesses avaient décidées de se poser sur les marches du métro... En clair, j'ai fait une cascade digne d'une glissade-dessin animé-peau de banane.. Je me relève comme si rien ne s'était passé et cours cacher ma honte dans mon local.
Et là, ça n'a pas arreté de la journée...
J'ai raté deux fois la casserole où l'eau était en train de bouillir et donc cassé deux oeufs (c'est dingue comme un rien suffit pour les briser..) Je me suis ensuite occupée des crudités. J'ai ouvert un sachet de concombres exactement comme je fais d'habitude, sauf que cette fois là, ils avaient du le laisser trop longtemps dans la machine qui met sous vide et tout le jus du concombre m'a explosé à la figure.. Je vais donc me laver les mains (et la figure), j'ouvre le robinet (peut etre un poil trop fort) et je me retrouve eclaboussée de la tête au pied... Je laisse tomber les salades (visiblement trop dangeureux) et m'attaque aux sandwichs. Je me renverse donc une énorme cuillere de mayonaise sur mes chaussures en toile (les seules dans lesquelles je peux mettre mes semelles qui m'empechent d'avoir mal au dos).. Après avoir lavé le sol, j'ai marché à un endroit qui n'était visiblement pas tout à fait sec et me suis ratrappée in extremis au mur. J'ai fini la journée les mains dans les poches et derrière le comptoir, refusant de toucher à quoi que ce soit et d'aller où que ce soit...
Aujourd'hui, nous sommes lundi... Tout se passe très bien jusqu'au moment où je commence à préparer les sandwichs.. Je suis en retard, vite, le couteau à pain, vite, je coupe la baguette en deux, vite, je l'ouvre sur la longueur, vite, aïe... Aïe, aïe, aïe même... Mais ils sont malades d'aiguiser leurs couteaux à pain comme ça chez Métro, ils pensent qu'on va couper quoi avec, une buche? J'ai donc légèrement beaucoup dérapé et je suis passée de la baguette à mon pouce.. Comme je ne fais pas les choses à moitié, je ne me suis pas contentée de couper légèrement la peau, non, non, non, j'ai bien entamé le pouce... Comme ça saignait pas mal (traduction: ça pissait le sang et j'ai ruiné mon pull), je l'ai mis sous l'eau pendant qu' un pote qui était là cherchait des pansements (traduction: il était au bord de tomber dans les pommes et refusait de jeter un oeil sur mon pouce..). Après être allée piquer un pansement à la gardienne, j'ai fait le service tranquillement. Lors de son coup de fil rituel de 13h, le crapaud, mis au courant de la situation, exige que j'aille à la pharmacie avant de rentrer, vu qu'il est sur, sans avoir vu mon pouce, que je vais avoir besoin de points de suture.. Il est vrai que lorsque j'enlève le pansement à 15h, ça saigne toujours.. J'obéis donc et vais demander conseil à la pharmacienne. A la vue de mon pouce, celle ci décide qu'il me faut sans doute des points et m'indique une centre médical 100m plus loin... Je plisse du front et lui dis:
-Hum, chuis sure que ça va faire mal...
-Mais non, mais non...
-Si, je sens que ça va faire mal..
-Rohhh, ça va piquer un peu...
J'ai immédiatement reconnu ce "ça va piquer un peu"... C'est le même qu'on nous disait quand on était petit avant de nous verser de l'alcool à 90 sur une plaie.. Le même que nous sort l'esteticienne avant de nous arracher une jambe / une aisselle ou tout autre partie du corps. Le même également du pierceur / tatoueur avant la séance de torture...
Je suis donc allée au centre médical complètement rassurée et détendue (traduction: euh, non, pas la peine..) pour finalement m'entendre dire que des steristrip seraient suffisants (vous savez, les petites bandelettes autocollantes) à condition de les garder une semaine sans les mouiller (trop facile..).
De toute façon, ça m'est égal, lundi prochain je fais grève...
Lundi dernier, souvenez vous, c'était le déluge (sur paris en attendant). Comme j'avais raté Noé et son arche, j'étais passablement trempée le temps d'arriver au métro (les "imperméables" de chez H&M sont uniquement imperméables au niveau de la capuche, ça devait couter trop cher de faire tout le manteau). Je sors du métro trempée comme une soupe donc, et en descendant les escaliers (mouillés) avec mes chaussures (mouillées) et des semelles lisses, j'ai soudain vu mon pied droit arriver à toute vitesse près de mon front. Dans le même temps, je me suis aperçue que mes fesses avaient décidées de se poser sur les marches du métro... En clair, j'ai fait une cascade digne d'une glissade-dessin animé-peau de banane.. Je me relève comme si rien ne s'était passé et cours cacher ma honte dans mon local.
Et là, ça n'a pas arreté de la journée...J'ai raté deux fois la casserole où l'eau était en train de bouillir et donc cassé deux oeufs (c'est dingue comme un rien suffit pour les briser..) Je me suis ensuite occupée des crudités. J'ai ouvert un sachet de concombres exactement comme je fais d'habitude, sauf que cette fois là, ils avaient du le laisser trop longtemps dans la machine qui met sous vide et tout le jus du concombre m'a explosé à la figure.. Je vais donc me laver les mains (et la figure), j'ouvre le robinet (peut etre un poil trop fort) et je me retrouve eclaboussée de la tête au pied... Je laisse tomber les salades (visiblement trop dangeureux) et m'attaque aux sandwichs. Je me renverse donc une énorme cuillere de mayonaise sur mes chaussures en toile (les seules dans lesquelles je peux mettre mes semelles qui m'empechent d'avoir mal au dos).. Après avoir lavé le sol, j'ai marché à un endroit qui n'était visiblement pas tout à fait sec et me suis ratrappée in extremis au mur. J'ai fini la journée les mains dans les poches et derrière le comptoir, refusant de toucher à quoi que ce soit et d'aller où que ce soit...
Aujourd'hui, nous sommes lundi... Tout se passe très bien jusqu'au moment où je commence à préparer les sandwichs.. Je suis en retard, vite, le couteau à pain, vite, je coupe la baguette en deux, vite, je l'ouvre sur la longueur, vite, aïe... Aïe, aïe, aïe même... Mais ils sont malades d'aiguiser leurs couteaux à pain comme ça chez Métro, ils pensent qu'on va couper quoi avec, une buche? J'ai donc légèrement beaucoup dérapé et je suis passée de la baguette à mon pouce.. Comme je ne fais pas les choses à moitié, je ne me suis pas contentée de couper légèrement la peau, non, non, non, j'ai bien entamé le pouce... Comme ça saignait pas mal (traduction: ça pissait le sang et j'ai ruiné mon pull), je l'ai mis sous l'eau pendant qu' un pote qui était là cherchait des pansements (traduction: il était au bord de tomber dans les pommes et refusait de jeter un oeil sur mon pouce..). Après être allée piquer un pansement à la gardienne, j'ai fait le service tranquillement. Lors de son coup de fil rituel de 13h, le crapaud, mis au courant de la situation, exige que j'aille à la pharmacie avant de rentrer, vu qu'il est sur, sans avoir vu mon pouce, que je vais avoir besoin de points de suture.. Il est vrai que lorsque j'enlève le pansement à 15h, ça saigne toujours.. J'obéis donc et vais demander conseil à la pharmacienne. A la vue de mon pouce, celle ci décide qu'il me faut sans doute des points et m'indique une centre médical 100m plus loin... Je plisse du front et lui dis:
-Hum, chuis sure que ça va faire mal...
-Mais non, mais non...
-Si, je sens que ça va faire mal..
-Rohhh, ça va piquer un peu...
J'ai immédiatement reconnu ce "ça va piquer un peu"... C'est le même qu'on nous disait quand on était petit avant de nous verser de l'alcool à 90 sur une plaie.. Le même que nous sort l'esteticienne avant de nous arracher une jambe / une aisselle ou tout autre partie du corps. Le même également du pierceur / tatoueur avant la séance de torture...
Je suis donc allée au centre médical complètement rassurée et détendue (traduction: euh, non, pas la peine..) pour finalement m'entendre dire que des steristrip seraient suffisants (vous savez, les petites bandelettes autocollantes) à condition de les garder une semaine sans les mouiller (trop facile..).
De toute façon, ça m'est égal, lundi prochain je fais grève...